Faut-il distinguer des lieux et des acteurs en fonction des modalités d’action (qui fait quoi en matière de RdRD) ? Comment faire de la réduction des risques dans les lieux de traitement ?

CSAPA, CAARUD, prison

Auteurs-es

  • Valère Rogissart

Résumé

Depuis 1987, la réduction des risques (RdR) a pris sa place dans le paysage des politiques publiques qui s’appuient sur plusieurs textes, dont ceux encadrant les dispositifs distincts CAARUD et CSAPA. Toutefois, il est nécessaire de mettre en place de nouvelles pratiques, de nouveaux outils validés pour s’adapter aux évolutions des questions de drogues. La structuration des politiques de RdR essentiellement avec les CAARUD et CSAPA peut laisser à croire en un dispositif qui serait marqué "plus gestion des consommations" pour les premiers et "plus soins" pour les seconds ; les réalités sont plus complexes. Les premiers acteurs de la RdR sont les usagers ; viennent ensuite les professionnels "dédiés" à la RdR (les personnels soignants sont moins fréquents dans les CAARUD), la médecine de ville, les officines pharmaceutiques, l’environnement...  Il convient d’articuler les interventions entre les professionnels du "social" et ceux de la RdR et du soin (hébergement social capable d’aménager les consommations). En prison, il est nécessaire, entre autres, de prioriser l’accès aux conseils et aux matériels d’injection, en améliorant l’accès aux traitements et la continuité des soins à l’entrée et à la sortie d’incarcération.

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Publié-e

2017-09-18

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Comment citer

Rogissart, V. (2017). Faut-il distinguer des lieux et des acteurs en fonction des modalités d’action (qui fait quoi en matière de RdRD) ? Comment faire de la réduction des risques dans les lieux de traitement ? CSAPA, CAARUD, prison. Alcoologie Et Addictologie, 39(3), 275–288. Consulté à l’adresse http://alcoologie-et-addictologie.fr/index.php/aa/article/view/688

Numéro

Rubrique

Audition publique - RdRD liés aux conduites addictives