@article{Dupont JC_Naassila M._2016, title={Une brève histoire de l’addiction.}, volume={38}, url={http://alcoologie-et-addictologie.fr/index.php/aa/article/view/632}, abstractNote={L’article rappelle le rôle central de l’alcool dans l’émergence de l’approche scientifique, et notamment biologique, de la dimension pathologique du phénomène de l’addiction et en retrace les étapes. Si la reconnaissance du phénomène de l’addiction concerne l’addiction sans substance (jeu), c’est la maladie alcoolique qui servira ensuite de modèle. A partir de la fin du XVIII<sup>e</sup> siècle (Benjamin Rush), ce qui était ivrognerie devient progressivement alcoolisme (Magnus Huss), puis toxicomanie et fléau social. La maladie alcoolique donne alors lieu à des lectures multiples, à la fois anatomopathologiques, psychopathologiques et sociopathologiques. Il faudra attendre la seconde moitié du XX<sup>e</sup> siècle pour qu’émergent les concepts contemporains de dépendance à l’alcool et d’addiction, liés au renouvellement du contexte pharmacologique et psychiatrique. L’analyse des troubles cliniques de la maladie est ensuite considérablement affinée et donne lieu à des modifications conceptuelles repérables dans les éditions successives du <i>Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux</i> (DSM). L’histoire de la biologie de l’addiction commence avec la découverte du circuit de la récompense, des neurotransmetteurs centraux, des récepteurs aux drogues et de la neuroplasticité. Des théories de l’addiction, issues des avancées des neurosciences et des sciences comportementales, tentent alors de modéliser et de mieux comprendre la dimension pathologique du phénomène de l’addiction.}, number={2}, journal={Alcoologie et Addictologie}, author={Dupont JC, and Naassila M.,}, year={2016}, month={juin}, pages={93–102} }